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Vers des protections contre la copie dans les pages Web ?

09:41 01 June in Informations
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L’évolution des pages Web pourrait passer par l’intégration de mesures de protection pour la diffusion de vidéo en ligne. Et cette idée ne plaît pas à tous. L’association de défense des libertés numérique Electronic Frontier Foundation (EFF) a déposé une opposition formelle à la proposition de mesures techniques de protection (DRM) dans la prochaine version du langage du Web, le HTML 5. Cette objection est le premier acte de l’association en tant que membre à part entière du W3C, le consortium chargé des standard du Web.

La proposition définit une ”extension pour médias chiffrée” capable de supporter des protections des vidéos en ligne directement dans le code des pages Web. Pour l’EFF, il s’agit ni plus ni moins de la protection contre la copie des vidéos par le navigateur Web. A l’origine de cette proposition se trouvent Microsoft, Google (propriétaire de Youtube) et le service de vidéo à la demande Netflix. A la fin d’avril, vingt-sept organisations avaient adressé une lettre au consortium pour lui demander d’abandonner cette proposition, considérant qu’elle encouragera la fermeture du Web, aujourd’hui ouvert à tous.

UN STANDARD APPLICABLE PARTOUT

Le W3C compte parmi ses membres les principaux fournisseurs de services Internet, fournisseurs d’accès, constructeurs informatiques et éditeurs de logiciels. La validation des standards par le consortium peut prendre plusieurs années. Le travail sur une première version du HTML 5 au sein du W3C a débuté en 2007, pour une validation attendue au mieux en 2014. Ce processus, jugé “rigoureux” ou “lent”, a donné lieu à la création du WHATWG par des navigateurs, pour un développement rapide de HTML 5 en parallèle de celui du W3C.

Les standards du W3C ont pour but d’être implantés dans les navigateurs afin d’afficher les pages de la même manière quel que soit le choix de l’internaute, Internet Explorer, Mozilla Firefox ou Google Chrome. Le HTML 5 ajoute à cela une dimension supplémentaire : la mobilité. Les pages Web en HTML 5 sont par exemple capables de communiquer avec la puce GPS, la caméra ou de stocker des données dans la mémoire d’un smartphone ou d’une tablette, sans ajout. Le système mobile FirefoxOS, de Mozilla, concurrent d’iOS et d’Android, repose entièrement sur les technologies Web. Les sites en création sont actuellement majoritairement développés en HTML 5, avec l’affichage sur ordinateur, tablette et smartphone en tête. Le nouveau standard est pour l’instant utilisé par 17 % du million de sites les plus visités dans le monde, selon BuiltWith.

UN ENJEU POUR LA VIDÉO EN LIGNE

Surtout, le nouveau standard permet la lecture des vidéos directement par le navigateur. Habituellement, les vidéos sont lues au travers d’extensions du navigateurs, comme Flash, d’Adobe, ou Silverlight, de Microsoft, des “boîtes noires” qui s’insèrent dans les pages. Les services de vidéo en ligne comme Youtube et Dailymotion ont développé des systèmes de protection autour de ces boîtes noires, censés éviter le téléchargement des vidéos par l’utilisateur. Cette précaution est notamment nécessaire pour la diffusion commerciale, comme la vidéo par abonnement ou la location de film, sur laquelle les ayants droit sont encore frileux.

“Il est probable qu’un système similaire [de protection des vidéos] devrait être proposé à terme pour la balise vidéo si des exploitations commerciales étaient envisagées (par exemple un système de vidéo-club ou de l’achat de film en ligne)”, expliquait ainsi Olivier Poitrey, directeur technique de Dailymotion à la fin de 2010 à ZDNet. L’introduction de telles protections dans le HTML 5 permettrait, en théorie, une lecture sécurisée des vidéos sur tous les appareils, à condition que le navigateur supporte l’API proposée au W3C.

“Cette proposition s’écarte de tous les autres aspects de la standardisation du HTML : elle définit une nouvelle ‘boîte noire’ pour l’industrie du divertissement, coupée du contrôle par le navigateur et l’utilisateur”, déclare Danny O’Brien, directeur international de l’EFF. Quand le navigateur est compatible avec les protections, il n’offre aucun contrôle à l’utilisateur sur celles-ci. “Si ce plan peut rassurer les fournisseurs de contenu d’Hollywood qui ont peur de l’évolution technologique, il peut aussi créer de sérieux obstacles à l’interopérabilité [la compatibilité avec tous les appareils] et à l’accès par tous”, met en garde l’association de défense des libertés numériques.

Si cette proposition est acceptée par le W3C, charge incombera donc aux navigateurs de l’implémenter. A l’instar de son promoteur Google, dans le navigateur Chrome, ou de la fondation Mozilla, attachée à l’ouverture du Web, dans son navigateur, Firefox. Pour certains, la validation par le W3C serait facultative, les industries culturelles, les plates-formes en ligne et les éditeurs de navigateurs dépendant tant les uns des autres que ce standard d’interdiction de la copie émergera de toute façon, hors de tout cadre public.

Source : Le Monde

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